J’ai mis du temps à prendre ma plume car trop d’émotions, trop d’images, trop de records, trop de sensations m’ont envahi et oui, je me suis senti perdu pendant ces deux semaines loin de vous tous… Je me suis senti perdu mais je me suis recueilli, j’ai médité, absorbé par l’ensemble des souvenirs et l’émoi provoqué par cette pluie de records dont le premier est votre record de participation : plus de 6000 athlètes de 5 à 75 ans, chiffres Ô combien symboliques ! Donc mes remerciements s’adressent avant tout à vous. À vous, compétiteurs venus des clubs de l’hexagone, à vous familles qui participez aux différents formats proposés, à toi l’anonyme qui améliore son chrono sur ce parcours millimétré, et aussi à eux qui ont enchainé plusieurs distances, et les mots me manquent pour ceux qui, malgré un handicap physique, s’améliorent sur Maubuisson… Et enfin, à vous tous pour votre bonne humeur constante. Ces performances n’auraient pu voir le jour sans la présence assidue de nos bénévoles, et sans la fidélité indéfectible des partenaires et sponsors qui ont fait de cette édition 2024 du H&A FRENCHMAN, une réussite hors normes.
Mais sans la passion, sans la rage, sans la rigueur, sans le fun aussi et sans la volonté d’un seul homme, tout ceci ne pouvait avoir lieu, le rêve ne pouvait devenir réalité, le projet ne pouvait être concrétisé, l’ambition ne pouvait être assouvie. Alors j’ai voulu aider cet homme, cet ancien nageur des 80’s, reconverti dans le triathlon XXL dans les 90’s, ce fer de lance du triathlon français devenu coach sportif… Oui, pour la première fois j’ai voulu aider Benjamin Sanson, l’organisateur de cet évènement, en lui apportant un peu de cette alchimie dont j’ai le secret. Car j’ai vu cet homme organiser le premier triathlon XXL dans la région alors que peu auraient parié dessus, affronter une tempête et tout reconstruire dans la nuit alors que le site venait d’être installé, être soumis à changer de nom de l’évènement quand celui-ci utilisait une racine labellisée, subir comme tout un chacun la pandémie et s’adapter bon gré mal gré aux contraintes sanitaires et financières, tout recommencer à zéro en migrant vers une autre commune d’accueil, négocier avec les autorités locales afin de rendre le parcours vélo plus sûr et plus rapide… Oui, j’ai vu tout ça, tout ce Chemin de Croix qui trouve son apogée tous les ans, en ce week-end de l’Ascension. Plus sûr et plus rapide : c’est là où l’Alchimie devait se concentrer pour rendre ce parcours adapté à des performances de très haut niveau mais également à l’ensemble des disciples du triple effort, anonymes mais bien présents pour partager ce challenge hors du temps.
Alors oui, je dois vous avouer que j’ai aidé Benjamin Sanson, nom déjà prédestiné à l’effort et quand bien même au triple effort, dans ses travaux herculéens. Après avoir revêtu mon nouveau costume de Lumière, aux couleurs de l’ébène et parsemé d’or, j’ai non seulement invoqué une météo idéale au milieu des pluies diluviennes des jours passés et à venir, mais j’ai également misé sur deux chiffres : le 7 et le 5. Le premier considéré comme magique, sacré, à la symbolique forte représentant l’universel divin, mais il est surtout à mes yeux celui sous le 8, cette fameuse barrière des élites du XXL. Le second, le 5 est quant à lui la représentation de l’universel humain tout comme les cinq doigts de la main, les cinq sens mais surtout d’atteindre la Quintessence, la Cinquième Essence…
Sans vouloir vous torturer l’esprit, ni vous dévoiler mes secrets hermétiques d’Alchimiste du Triathlon, le but de ces quelques phrases est bien de repenser aux efforts et à la persévérance sans faille de ce garçon qui ne cesse de rêver pour assouvir vos désirs, car grâce à Benji ou « Nine », comme aiment l’appeler ses amis, c’est vous qui accomplissez des miracles, des chronos, des records et qui recevez l’or avec cette médaille Finisher, modeste présent que je vous octroie à l’arrivée au regard de votre détermination à tous, élites, néophytes, disciples et amateurs. Et cette année fût une année en or avec une pluie de records : record masculin de l’épreuve sur le distance L, record mondial paratriathlète en binôme sur le distance L également, record du nombre de clubs inscrits, record bien sûr du nombre de participants, records de followers sur tous les réseaux sociaux, record de visionnage du live streaming et des autres vidéos, record de connectés au tracking, record d’affluence sur Carcans-Maubuisson, record du parc à vélo avec plus de 2200 emplacements, record d’exposants sur le village commercial, record du nombre de bénévoles sur l’évènement, record de câlins à l’arrivée…
Et bien sûr ce 7:50 gravé à tout jamais dans l’histoire du FRENCHMAN, premier SUB8 sur le territoire français, sur le territoire du Médoc Atlantique, terre de records.
